mardi 25 décembre 2012

Le soutien scolaire en ligne pour les collégiens



Visant la modernisation du système éducatif et la réduction des inégalités territoriales en matière d’accès à l’enseignement, le ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon, à travers sa stratégie numérique globale et en partenariat avec le CNED[1], espère garantir tutorat et aide scolaire aux plus grand nombre d’élèves en difficulté.

Il s’agit d’un dispositif mixte et expérimental destiné à accompagner et à soutenir les élèves gratuitement en français, mathématiques et anglais. Ces derniers assisteront à 2 heures de tutorat par semaine et pourront accéder au contenu du CNED une fois chez eux.



Le programme sera bien évidemment enrichi selon besoin, par d’autres innovations technologiques telles que la visioconférence. La gratuité étant l’atout majeur de ce programme, l’un de ses premiers objectifs, outre la volonté de faire entrer l’école dans le 3ème millénaire, est d’économiser les dépenses des ménages en termes de soutien scolaire, qui s’élèvent à 2,2 milliards d’euros par an.

Même si la généralisation du haut débit dans les écoles fait partie de la stratégie, le ministre a conscience qu’elle ne pourra toucher tous les élèves étant donné que tous les ménages ne sont pas équipés en conséquence. Son ambition se résumer à en faire bénéficier le maximum de collégiens.




[1] Centre National d’Enseignement à Distance

mercredi 19 décembre 2012

Réviser ses maths



La période des conseils de classes du premier trimestre est le moment propice pour que les élèves en difficultés se reprennent en main et redoublent d’effort.


En effet, ces réunions permettent de mettre en évidence les notions qui posent problème telles que les mathématiques et plus précisément celles des dérivées, des primitives, de l’équilibre d’une équation chimique, des variations de fonctions, des ROC, des circuits RLC, et des formes indéterminées des limites. 

Durant les sept prochains mois qui les séparent des grandes vacances, les élèves seront amenés à être plus attentifs en classe et de ne pas hésiter à poser des questions à l’enseignant s’ils ne comprennent pas.
Afin d’optimiser leur chance de réussir, il leur est vivement conseillé de réviser leurs leçons passées, d’apprendre les futures et de faire consciencieusement leurs devoirs, quitte à ressortir les manuels de l’année précédente et de reproduire la méthode utilisée pour les exercices résolus. 

L’objectif étant  de ne pas abandonner et de fournir le plus d’effort possible pour avoir une bonne moyenne. 

L’élève peut aussi de faire aider soit par un camarade de classe, soit en s’inscrivant dans des cours de soutien scolaire, qui malgré l’importance de l’investissement, se révèlent efficaces et procurent de bons résultats.


vendredi 14 décembre 2012

Une formule mathématique pour décorer son sapin



Nicole Wrightham et Alex Craig, deux étudiants de l’université de Sheffield âgés de 20 ans, se sont creusé les méninges pour résoudre l’énigme de l’élaboration  proportionnée de la décoration du sapin de Noël.  Ils ont réussi à établir une formule mathématique permettant de connaitre le nombre exact ainsi que la longueur idéale des guirlandes nécessaires à la décoration festive.
Afin d’aboutir à une décoration harmonieuse du sapin, les étudiants ont pris en considération 4 éléments :
-          Les nombre de boules à accrocher au sapin
-          La longueur des guirlandes simples
-          Celle des guirlandes lumineuses
-          La taille de l’étoile à mettre au sommet

Après quoi ils ont élaboré quatre formules pour résoudre l’équation, qui ont été développées et rendues accessibles via le site de l’Université.
Il suffirait donc de connaitre la taille du sapin pour que les données relatives à sa décoration soient déterminées.

Pour réussir, par exemple, à décorer un sapin d’un mètre 80 de manière équilibrée et agréable à la fois, 37 boules, 9m19 de guirlandes simple et 5m65 de guirlandes lumineuses sont nécessaires. L’étoile ou l’ange qui trônera au sommet du sapin devrait mesurer 18cm.
En élaborant cette méthode de calcul, les jeunes étudiants espèrent pouvoir rendre le moment de la décoration du sapin, plus ludique et plus aisé.

vendredi 7 décembre 2012

Un désavantage pour les enfants nés en été



Environ 33% des enfants nés entre le mois de mai et le mois d’août auraient besoin de soutien scolaire en mathématiques.
Le Every Child a Chance trust, une association qui s’occupe des enfants désavantagés en matière d’éducation, a observé un échantillon d’enfants âgés de six à sept ans qui présentait quelques difficultés quant aux chiffres. 

Les résultats de cette étude démontrent qu’une partie importante des élèves observés, nés en été, avaient plus de 12 mois de retard par rapport à la moyenne de leurs classes, concernant les mathématiques.
Une autre étude menée à ce titre, affirme que les enfants nés en été auraient une faible estime de moi, intègrent difficilement les grandes universités et sont plus sujets à être tristes à l’école.
Mais la situation n’est pas aussi alarmante : le milieu défavorisés dont sont issus plusieurs des enfants étudiés pourrait être la cause de leur niveau décalé, par rapport à la moyenne.
En plus, grâce aux soutiens scolaires, les élèves avaient réussi non seulement à combler leur retard, mais aussi  à prendre de l’avance sur le programme en progressant de plus de 3 mois de manière significative.
La possibilité d’atteindre le même résultat est toute aussi possible avec le soutien d’un groupe de 2 ou 3 élèves.

Sources

samedi 1 décembre 2012

Plus de 2/3 des élèves surdoués font face à un échec scolaire



L’académie de Montpellier ayant constaté qu’un tiers seulement des élèves à très fort QI entamaient des études supérieures, vient de nommer un « référent surdoué » dans chaque département, afin de faire face à ce gâchis, détecter et mieux gérer ces personnes hors normes.

En effet, et selon Vlinka Antelme présidente de l’Afep[1], les méthodes d’enseignement traditionnelles ennuient les élèves intellectuellement précoces, habitués à mémoriser sans comprendre la logique et non à apprendre.

C’est le désordre dans leurs têtes, d’autant plus qu’elles n’ont pas toujours conscience de leur potentiel, se croient schizophrènes ou bipolaires, et passent la plupart du temps à côté de choses qu’elles aimeraient faire.


D’un autre côté, Laurence, médecin psychiatre et responsable des admissions à MENSA[2], voudrait qu’on arrête de victimiser à tort et à travers les personnes précoces.
Pour elle, un haut potentiel ne rime pas avec exclusion, loin de là. Elle affirme avoir été sauvée par l’Université, endroit où elle a trouvé de la reconnaissance.

Les deux points de vue se rejoignent sur la nécessité d’expliquer aux enfants leur différence afin qu’ils arrivent mieux à s’épanouir.


[1] Association Française des Enfants Précoces
[2] Association d’adultes précoces